Selon un rapport du chercheur Moussa Fofana intitulée « Diagnostic du fonctionnement du système d’assainissement des eaux usées domestiques du quartier Andokoi, Yopougon, Abidjan », les habitants souffrent fréquemment de maladies diarrhéiques (10 %), de fièvre (16,7 %) et du paludisme en toute saison (53,3 %).

La transmission et la propagation de ces maladies sont liées à la cohabitation des populations avec les eaux usées.

Face à l’urgence observée, il est évident que l’Etat ne doit plus être le seul acteur à mobiliser et engager des actions pour freiner ce problème de santé publique.

De plus en plus d’organisations, de jeunes citoyens et citoyennes décident de porter la question environnementale dans leurs plaidoyers et espèrent un changement positif à travers des actions concrètes sur le terrain.

C’est le cas de Gouadou Davila, entrepreneure sociale, militante active de la protection de l’environnement et ambassadrice de makesense en Côte d’Ivoire. 

Avec sa structure Envi’Eco Sarl, elle fait le tour des écoles et des ménages pour sensibiliser les populations sur les dangers de nos modes de vie ( coupe abusée des arbres, pollution, changements climatiques…).

Sa rencontre avec makesense Africa

“J’ai été invité à participer à un atelier senseact de makesense qui portait sur la gestion des eaux usées en Côte d’Ivoire. Le thème abordé m’intéressait particulièrement, car c’est un gros enjeu dans mon pays. Les eaux usées polluent les rues et les espaces d’habitations et impactent la vie des populations. Les conséquences sont malheureusement multiples surtout au niveau sanitaire, j’ai donc rejoint la communauté pour agir en groupe.” Nous dit-elle.

Formée à la méthodologie makesense, elle est passée à l’étape supérieure avec le programme re-action en mobilisant les jeunes et les habitants de la commune de Yopougon à Abidjan pour agir collectivement face à la situation des eaux usées.

Au cours de cette activité, j’ai découvert les outils mis en place par makesense pour résoudre rapidement et simplement des défis actuels de notre société. Nous avons mobilisé d’autres organisations et collaboré pour la première fois sans grandes difficultés, le résultat était incroyable. Nous avons fait le tour des quartiers et avons rencontré les familles pour discuter de la situation et mettre en place ensemble des process et solutions pour venir à bout des eaux usées”.

Aujourd’hui, Davila est pleine d’espoir quant au futur et compte toujours continuer son engagement, car elle espère voir dans un futur très proche, les rues de la ville d’Abidjan plus propres, plus saines et plus durables.

Pour ce faire, elle appelle la jeunesse de son pays à s’engager massivement sur les questions environnementales pour un changement à plus grande échelle.

Si tu es en Côte d’Ivoire et que tu veux mener des actions à fort impact social et environnemental, contacte shakira.agbola@makesense.org !

À lire aussi