4 ambassadeur.rices qui font la différence en s’activent pour leur communauté et dans le numérique au Mali. 

Présentez-vous?

Rachel : bonjour, je suis GOITA Rachel Dan, diplômée d’une licence professionnelle en communication des organisations. Je suis journaliste depuis 2018. Je suis très active et engagée dans toute activité visant à promouvoir l’autonomisation des jeunes filles et femmes au sein de la société. Ce qui m’a permis d’être membre de certaines associations et regroupements œuvrant en ce sens.  

Mohamed : bonjour, je suis Mohamed B SIDIBE, enseignant de profession à l’enseignement fondamental. Je suis en classe de Master 2 en Écologie Végétale, détenteur d’une licence en Sciences de la vie et de la terre et d’un diplôme professionnel en sciences naturelles, physique et chimie. Je suis également un fervent ambassadeur de l’environnement et de la mobilisation citoyenne. Cet appétit m’a poussé à être alumni du Yali Regional Leadership Center de Dakar en  »Civic Leadership » et ambassadeur de plusieurs associations environnementales et citoyennes.

Gnamé : salut, je suis Gnamé, une jeune femme féministe de 29 ans, juriste de formation, activiste, leader et militante engagée pour la défense des droits en général, en particulier contre toute forme de violence et discrimination faite à l’égard des femmes et filles. Coach senior de l’association Femmes et Droits Humains (2021). Je m’active pour la sensibilisation des jeunes plus particulièrement des jeunes filles à travers le leadership féminin et le renforcement de capacité sur la démocratie.

Ibrahim : je suis Ibrahim DEMBELE, membre de plusieurs organisations de la société civile malienne notamment le Conseil Communal de la Jeunesse de Dialakorodji, le Conseil Communal de la société Civile de Dialakorodji et Président fondateur de la JCI Universitaire Dialakorodji.

Sur quelle problématique avez-vous travaillé ?

Les ambassadeur.rice.s : nous avons travaillé sur les thèmes de l’engagement citoyen par le digital, sur comment promouvoir l’autonomisation des jeunes filles à travers le digital. Nous avons également travaillé sur l’égalité des chances à l’école à travers le numérique et sur comment pallier la discrimination, la marginalisation, l’abus et l’exploitation des filles domestiques.

Quelles sont les activités que vous avez eues à réaliser ?

Les ambassadeur.rice.s : Nous avons organisé deux ateliers ODD challenge, une campagne de sensibilisation et de formation de 30 jeunes filles,  qui s’étendait sur 10 jours ( 8 jours de campagne sur les réseaux sociaux et 2 jours de formation). Nous avons également réalisé 3 ateliers dont 2 Holp-Ups pour 2 ONGs locales et 1 SenseAct sur la thématique « comment promouvoir l’égalité des chances à l’école à travers le numérique ». Nous avons aussi lancé une campagne de sensibilisation pour promouvoir le numérique au sein du lycée Ibrahima Ly avec les bacheliers.

Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre Tech4Sahel ?

Ibrahim : le besoin d’être renforcé en capacités et faire ressortir des compétences pratiques tels que l’engagement communautaire, la mobilisation citoyenne ; la résolution de défis et animation.  

Rachel : ma motivation pour ce programme a été et reste le fait d’avoir pu être utile tout en ayant le privilège de participer, d’animer et d’organiser des activités à impact positif dans ma communauté.

Mohamed : c’est un programme qui permet l’autonomisation des jeunes à travers les formations aux métiers du numérique. De plus, l’ascension du numérique dans le quotidien des populations fait qu’il est le secteur pourvoyeur d’emploi par excellence. Il permet de favoriser la solidarité, le vivre-ensemble et l’engagement citoyen en mettant en lumière les enjeux auxquels sont confrontées les communautés. 

Gnamé : l’envie de rencontrer d’autres jeunes engagés et le fait que le programme avait un focus sur les métiers du numérique, notamment à l’attention des jeunes filles. Également, l’envie de contribuer au développement de ma communauté est ma source de motivation. 

Pour vous, c’est quoi l’engagement citoyen ?

Ibrahim: C’est de faire participer des personnes dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des actions des autorités locales.

Rachel : Selon moi l’engagement citoyen, c’est d’être source de changement positif contribuant à développer nos communautés. 

Mohamed : L’engagement citoyen est une nécessité car même si on ne veut pas s’engager en politique, nous sommes impactés par la politique, car ce sont les politiques qui gouvernent et prennent des décisions pour les communautés.

Gnamé : Pour un meilleur engagement citoyen, la population surtout la  jeunesse à besoin de considération et d’être impliquée dans les espaces de prise de décision.

Le mot de la fin: makesense, en une phrase ?

Ibrahim : makesense, votre laboratoire d’innovation.

Mohamed : Avec makesense, nous avons une Afrique plus inclusive et durable.

Gnamé : makesense est une plateforme permettant aux citoyens de s’engager individuellement ou collectivement, en posant des actions durable, pérennes et de qualité.

Rachel :
makesense, c’est un cadre de perfectionnement pour les jeunes africains.

Envie de t’engager avec makesense au Mali ? Contacte Djelika : djelika.traore@makesense.org

Lancé en 2020, le projet Tech4Sahel a pour ambition de créer des perspectives inclusives et durables pour la jeunesse sahélienne :  

En développant l’employabilité des jeunes par des formations aux métiers techniques du numérique et des formations aux compétences entrepreneuriales ;

En suscitant des vocations chez les jeunes et les femmes ;

➢ En offrant à l’écosystème des opportunités pour faire émerger des projets  collaboratifs répondant aux enjeux sociaux, et environnementaux  locaux et aux problématiques issues de la recherche. 

Ce programme porté par Simplon.co, makesense, l’IRD et financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères français se déroule sur 2 ans au Burkina Faso, Mali et au Niger.

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